La saison de la chasse aux menaces est ouverte ! Armez-vous grâce au threat hunting
La cybersécurité est devenue un incontournable pour toutes les entreprises. Personne n’est à l’abri du danger. Les cybercriminels peuvent sévir là où ils le souhaitent.
Il est alors fondamental pour toute société de s’en prémunir.
Il existe bien des systèmes de sécurité informatique. Mais ils sont souvent insuffisants.
Le threat hunting est alors la clé pour compléter et se prémunir des menaces du web. Mais comment le mettre en place de manière efficace et pertinente ?
Qu’est-ce que le threat hunting et pourquoi c’est important ?
Définition du threat hunting
Le threat hunting signifie littéralement « chasse aux menaces ». Ce terme est utilisé en cybersécurité, et désigne le processus destiné à pallier les menaces sur le site informatique (back et front) d’une entreprise. On parle aussi de recherches de cybermenaces.
Il s’agit alors d’une approche proactive, alliant technologie innovante et compétences techniques. L’objectif est de détecter les cybercriminels une fois implantés dans le système, avant même qu’ils ne passent à l’action.
Les systèmes de sécurité en place au sein des services informatiques d’une entreprise permettent souvent de faire face à la menace une fois lancée. Le principe du threat hunting est d’anticiper cette menace en l’identifiant dès l’infiltration du cybercriminel dans l’environnement.
En effet, celui-ci met souvent plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant de lancer son attaque. Pendant ce temps, il :
- navigue au sein du système,
- implante un logiciel malveillant,
- vole des informations, etc.
Le threat hunting détecte le cybercriminel dès qu’il se trouve à l’intérieur de l’organisation.
Les avantages du threat hunting
Pourquoi le threat hunting est-il important ?
Parce que la plupart des systèmes de sécurité traitent environ 80 % des menaces.
Le threat hunting est là pour prendre en charge les 20 % restants de manière efficace et optimale.
Et une cyberattaque peut engendrer des conséquences néfastes pour l’organisation, voire mettre en péril son avenir. Une politique de cybersécurité à 360° est désormais essentielle pour tout type de structure, des plus petites aux plus grandes.
Quels sont les différents types de threat hunting ?
Il existe trois types de threat hunting 👉
#1 Le threat hunting structuré
Il s’agit d’une traque basée sur un indicateur d’attaque ainsi que sur les méthodes utilisées par le cybercriminel.
Le threat hunting se base sur ce qu’on appelle les TTP du cybercriminel :
- tactiques,
- techniques,
- procédures.
Il est alors plus simple de détecter l’attaquant avant même qu’il puisse lancer son action.
# 2 Le threat hunting non structuré
Ce type de chasse est basé sur des indicateurs de compromission.
Il s’agit de prendre en compte des modèles déjà établis permettant d’identifier la menace selon plusieurs éléments :
- les renseignements sur les menaces,
- l’exploitation active de la traque.
Il convient ensuite, pour le détecteur de la menace, d’élaborer une hypothèse et un plan d’action afin d’organiser la chasse. Dans ce cas, la traque se base plutôt sur un aspect comportemental ainsi que l’utilisation d’outils, plus que sur des indicateurs.
# 3 Le threat hunting axé sur une entité spécifique
Le threat hunting axé sur une entité spécifique est utilisé notamment lorsque le risque de menace est important sur un domaine en particulier.
Il s’agit en général d’un domaine clé comportant des risques conséquents pour l’entreprise s’il est attaqué :
- un compte administrateur système,
- l’activité R&D,
- la propriété intellectuelle, etc.
Le threat hunting est un élément crucial de la cybersécurité pour identifier le plus en amont possible les menaces.
Comment mettre en place le threat hunting ?
L’approche proactive du threat hunting nécessite différentes méthodes pour optimiser la sécurité du système informatique :
- Les outils d’analyse : il s’agit de l’utilisation de statistiques dans le but d’identifier le plus tôt possible des éléments encore inconnus ou des incohérences dans le réseau.
- Les hypothèses : dans ce cas, le principe est de se mettre à la place du cybercriminel afin d’anticiper son raisonnement et ses actions potentielles. Il s’agit ensuite d’élaborer des hypothèses, puis de les tester.
- Les renseignements : on se base ici sur de l’existant et du déjà-vu. Cela permet de connaître les actions qui ont le plus de chance d’arriver de la part de l’attaquant.
Il existe trois étapes pour un threat hunting proactif réussi 👉
Étape 1 : le déclencheur
Lorsqu’un outil détecte une irrégularité ou une action inhabituelle au sein d’un système, le déclencheur dirige les recherches dans cette zone ciblée.
Preuve potentielle d’une cyberattaque, le déclencheur permet d’en émettre l’hypothèse et de procéder à la prochaine étape : l’investigation.
Étape 2 : l’investigation
À ce stade, le chasseur déploie ses compétences techniques et ses outils technologiques pour intervenir sur les actions éventuellement malveillantes.
Une analyse poussée démarre pour rechercher un indicateur qui permettrait de cibler la menace.
L’investigation dure autant de temps que nécessaire tant que la menace existe.
C’est une fois considérée sans danger qu’elle est écartée. Ou alors, si menace réelle il y a, le cybercriminel est identifié précisément à ce stade.
Étape 3 : la résolution
Les équipes en charge du threat hunting s’emploient alors à mettre en œuvre toutes les actions nécessaires afin de régler le problème définitivement. Selon les informations obtenues sur les actes d’attaque, certains outils automatisés peuvent même limiter une intervention humaine.
Pour chaque étape d’un threat hunting, toutes les informations et les données sont collectées afin de les analyser et d’identifier un plan d’action efficace et pertinent.
Au fur et à mesure, des tendances se dégagent au sein du système, permettant de renforcer encore et toujours la sécurité du réseau.
Les outils du threat hunting
Le threat hunting requiert plusieurs outils utiles pour la détection de la cybercriminalité. Voici les plus connus :
- le MDR : il s’agit d’un outil qui surveille, identifie et neutralise à distance les actes malveillants détectés au sein d’une entreprise. Il apporte une veille permanente en matière de cybersécurité en analysant constamment les données informatiques. Les informations sont ensuite livrées à des experts de l’analyse qui font le tri. Cela leur permet d’être réactifs dans la résolution du problème détecté.
- le SIEM : cet outil s’occupe de la surveillance d’un environnement en temps réel. Il vérifie la corrélation des événements et envoie des notifications pour prévenir d’un potentiel acte malveillant. Le SIEM manipule les informations, notamment celles liées à la sécurité, afin d’émettre des schémas hypothétiques. Il gère les applications (identités et accès) ainsi que les outils de gestion des vulnérabilités.
💡 Il existe également des outils plus spécifiques, parfaitement adaptés à la pratique du threat hunting. Tel est le cas de Threat Watch, une plateforme de veille et d’anticipation des menaces. Plus concrètement, elle vous offre une vision complète des risques spécifiques à votre environnement. Grâce aux différents niveaux d’analyse et aux alertes personnalisées, vous vous concentrez sur les informations les plus pertinentes. L’utilisation d’une plateforme de Threat Intelligence renforce votre stratégie de sécurité et procure un avantage compétitif à votre organisation.
On résume !
Pour synthétiser, le threat hunting, c’est :
- la chasse aux cybermenaces, de plus en plus présentes au cœur des entreprises ;
- un complément nécessaire au système de sécurité existant au sein d’une entreprise, en vue d’obtenir un environnement totalement sécurisé ;
- trois types de threat hunting : structuré, non structuré et axé sur une entité spécifique ;
- des méthodes d’optimisation d’analyse, de recherches et de résolution du problème ;
- des outils performants qui permettent d’automatiser la cybersécurité de son entreprise.
Prêt·e à vaincre les cybermenaces ?
Actuellement Editorial Manager, Jennifer Montérémal a rejoint la team Appvizer en 2019. Depuis, elle met au service de l’entreprise son expertise en rédaction web, en copywriting ainsi qu’en optimisation SEO, avec en ligne de mire la satisfaction de ses lecteurs 😀 !
Médiéviste de formation, Jennifer a quelque peu délaissé les châteaux forts et autres manuscrits pour se découvrir une passion pour le marketing de contenu. Elle a retiré de ses études les compétences attendues d’une bonne copywriter : compréhension et analyse du sujet, restitution de l’information, avec une vraie maîtrise de la plume (sans systématiquement recourir à une certaine IA 🤫).
Une anecdote sur Jennifer ? Elle s’est distinguée chez Appvizer par ses aptitudes en karaoké et sa connaissance sans limites des nanars musicaux 🎤.