Nous sommes de plus en plus sédentaires, il serait temps de régler ça !
Selon une étude de l’Anses, 95 % de la population française serait exposée à des risques sanitaires liés à la sédentarité. L’inactivité physique engendre un bon nombre d’effets néfastes sur la santé :
- Maladies cardiovasculaires,
- Hypertension,
- Obésité légère à morbide,
- Taux de mortalité plus élevé que la moyenne.
Le sport, la solution pour ne plus courir après sa santé
Valérie Méjard, responsable du programme Santé Sport de l’entreprise informatique Xefi, nous explique sa méthode pour réduire le temps d’inactivité physique au travail :
On encourage nos collaborateurs à faire des pauses actives toutes les 45 minutes.
Bien que peu conventionnelle, cette pratique a su trouver sa place dans la culture d’entreprise. Pierre Guillermet, directeur marketing et communication du groupe, sourit :
Au début, les nouveaux arrivants trouvent ça ridicule, et puis ça devient rapidement évident.
Et pour les sportifs ?
Un sédentaire sportif, ce n’est pas une antithèse, bien au contraire !
Pendant longtemps, on a utilisé le terme sédentaire pour décrire à la fois le temps passé assis et l'inactivité physique. On sait maintenant qu'il faut bien distinguer les deux. En d'autres termes, la sédentarité et l'inactivité physique ont chacune un effet négatif sur la santé indépendant l'un de l'autre. Il est possible d'être un sportif sédentaire en faisant 4 heures de sport par semaine et en restant assis 10 heures par jour.
Que faire ?
Pour lutter contre l’inactivité physique au travail, François Carré conseille d’innover en termes de mobilité :
- intégrer de nouveaux comportements,
- l’installation de bureaux assis-debout,
- des ballons de gymnastique,
- ou tout simplement de nouvelles habitudes plus saines concernant les pauses et le temps de travail.
Ce n'est pas de l'activité physique modérée, mais bien de la rupture de sédentarité
L’investissement de l’entreprise est également essentiel à la démarche : vidéos d’exercices simples à réaliser, encourager ses salariés à marcher, à utiliser des transports tels que le vélo, des notifications de rappels programmées toutes les 45 minutes pour leur rappeler de s’étirer.
Julie Boiché confirme l'importance d'être bien informé :
Il est nécessaire de percevoir l'intérêt de lutter contre la sédentarité. Car même en l'ayant compris, cela reste un vrai défi de modifier son comportement !