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Tuto Référencement Google : positionnez votre site en 1re page

Tuto Référencement Google : positionnez votre site en 1re page

Par Charlotte Goyard

Mis à jour le 10 août 2020, publié initialement en 6 décembre 2017

Quand on sait que Google représente plus de 92 % des recherches en France et dans le monde (données de décembre 2019), il est tout naturel de souhaiter optimiser le référencement sur Google de son site.

Mis à part pour quelques pays qui résistent encore et toujours à l’envahisseur (Russie avec Yandex, Chine avec Baidu, etc.), positionner son site internet ou son blog en première page de Google reste un incontournable si vous souhaitez faire du business sur internet.

Cela demande toutefois de la stratégie, de la méthode, du travail et de bons outils si vous faites le choix du référencement naturel (ou SEO).

Ce tutoriel a pour vocation de vous présenter les différents leviers pour être visible sur Google, une méthode pour ranker (se positionner), en prenant pour exemple le positionnement de cet article même.

Découvrez les fondamentaux du SEO et les étapes à suivre pour apparaître dans le moteur de recherche et pour gagner en trafic organique dès aujourd’hui !

Comprendre les bases du référencement sur Google

Comment apparaître sur Google ?

Il y a plusieurs possibilités pour apparaître sur la 1re page de Google :

👉 Utiliser la régie publicitaire Google Adwords.

Cette technique de référencement payant (également appelée SEA pour Search Engine Advertising) consiste à payer une enchère pour un mot-clé donné.

👉 Créer une fiche sur Google My Business/Google Shopping/Google+/Google Actualités selon votre activité.

  • Comme Google adore mettre en avant ses propres services dans les résultats, votre fiche peut être affichée selon la recherche, l’historique, la position géographique de l’internaute ou tout autre critère de personnalisation des résultats.
  • À noter que Google Shopping est payant et fonctionne sur le même principe que Google Adwords.

👉 Travailler le référencement naturel de son site internet/blog (également appelé SEO pour Search Engine Optimisation, ou référencement gratuit) pour être présent dans les résultats restants.

  • Contrairement à Google Adwords, cette méthode est dite « gratuite ». Elle est plus pérenne dans le temps, car elle ne nécessite pas un budget en permanence.
  • En revanche, elle demande du travail, une certaine expertise et des outils SEO. C’est la méthode que nous allons étudier dans cet article.
On aperçoit dans l’ordre : Google Shopping, Google Adwords, résultats naturels, Google Actualités et Google My Business (Google Map).

Comment faire pour être référencé sur Google ?

Voici les 3 piliers du référencement naturel sur Google.

1. Pilier technique

Pour que Google puisse indexer, c’est-à-dire référencer votre site, il faut qu’il puisse le comprendre et y accéder de la manière la plus confortable qu’il soit. Ainsi, plusieurs critères vont être importants dans la conception de votre site internet :

  • La technologie utilisée : Google interprète mieux le langage de balisage HTML, associé au langage CSS pour la mise en forme, qu’un site réalisé avec le langage de programmation JavaScript ;
     
  • L’accessibilité du site : le robot de Google (Google Bot) doit pouvoir crawler rapidement les pages importantes de votre site, à proscrire
    • les pages orphelines,
    • les erreurs 404, de redirection, etc.,
    • les temps de chargement trop longs (à cause d’images trop lourdes par exemple).
       
  • La responsivité à toutes les tailles d’écran : Google cherche à présenter des sites dont l’expérience de navigation est la plus agréable possible à l’internaute.
     
  • Des URL réécrites (URL rewriting) avec des mots compréhensibles et courts, pour favoriser l’expérience de navigation.
     
  • La génération d’un sitemap, un fichier XML qui recense toutes les URL utiles, et son envoi à Google (via l’outil Google Search Console, ancien Google Webmaster Tools) pour lui indiquer les pages de votre site à indexer.

2. Pilier contenu

Pour que Google vous positionne dans ses résultats sur un thème donné, il faut qu’il comprenne que votre site « parle » de ce sujet-là. 

Votre contenu doit être :

  • de qualité, varié et complet pour :
    • que Google vous considère comme un expert sur le sujet ;
    • avoir le plus de sujets possible sur lesquels pour vous positionner ;
    • répondre 100 % de la demande de votre cible, et couvrez ainsi toutes les opportunités de business ;
       
  • unique : l’objectif de Google est de présenter du contenu pertinent aux internautes qui utilisent son moteur de recherche.
    Via son algorithme Google Panda, il fait la chasse à tout contenu dupliqué ou trop similaire qui n’apporte aucune valeur ajoutée à l’internaute.
    De plus, le vol de contenu est également répréhensible par la loi (article L.122-4) ;
     
  • structuré, pour optimiser la compréhension de Google, avec :
    • un titre de document (balise title),
    • un titre principal (h1),
    • des titres de paragraphes et sous-paragraphes (h2, h3, etc.),
    • des images pour illustrer (avec un nom de fichier contenant de vrais mots et une balise alt explicite pour indiquer à Google ce que représente l’image) ;
       
  • hiérarchisé et accessible par des liens (maillage interne) pour permettre aussi bien à l’internaute qu’à Google de découvrir ces contenus.
    Voici une structure classique de maillage interne :

3. Pilier popularité

Si l’on parle de vous, c’est que vous racontez des choses intéressantes et crédibles. Vous êtes quelqu’un de fiable. Google retranscrit cette fiabilité pour un site internet par le nombre de liens vers votre site provenant d’autres sites (backlinks).

Tout comme dans la vraie vie, la recommandation n’a pas le même poids selon la personne qui vous recommande. Pour un site internet, on privilégiera les liens :

  • provenant de sites du même univers,
  • idéalement d’autorité, c’est-à-dire connu et crédible,
  • bénéficiant d’une certaine popularité.

☝️ Google, avec son algorithme Google Pingouin, cherche à dépister les « tricheurs » qui tentent de booster leurs positions avec de l’achat de liens, des réseaux de sites (PBN), etc. Ces pratiques n’ont rien d’illégal, mais peuvent fortement nuire à votre SEO si elles sont mal maîtrisées. 

La théorie c’est bien, la pratique c’est mieux ! Nous allons à présent détailler la marche à suivre pour positionner un contenu, et donc son site sur Google, en travaillant la partie contenu et popularité.

Comment être bien référencé sur Google ? Tutoriel en 4 étapes

Pour travailler efficacement ces trois piliers, l’utilisation de plusieurs outils SEO est généralement indispensable. C’est pourquoi le référencement naturel, qui est un canal d’acquisition « gratuit », peut représenter un certain budget mensuel.

Afin d’alléger les coûts et de simplifier la démarche, le tutoriel présent se base sur deux outils que nous avons sélectionnés pour appuyer notre démarche, SEObserver et SEMrush.

Si vous ne possédez pas ces outils, sachez toutefois que vous pouvez réutiliser la méthodologie du tutoriel en combinant d’autres outils SEO (retrouvez la liste d’outils alternatifs à la fin de l’article).

Étape no 1 : Définir le sujet

L’objectif de ce tutoriel va être de positionner cet article ici présent en 1re page de Google.

  • ▷ Sujet : référencement naturel,
  • ⇲ Angle « tuto, guide »,
  • 🎯 Cible marketing : référenceur SEO plutôt junior à intermédiaire, ou senior à la recherche de nouveaux outils.

1.1. Trouver des requêtes

Lorsqu’on positionne un contenu en 1re page de Google, on le positionne par rapport à une requête, un mot-clé, autrement dit un besoin exprimé par l’internaute.

→ On va donc chercher la requête la plus pertinente en termes d’intention, de volume de recherche et de faisabilité.

⚙️ Pour cette étape, il nous faut un outil de recherche ou de générateur de mots-clés pour obtenir la liste exhaustive des requêtes tapées par les internautes sur Google.
Avec SEMrush, on utilise l’outil intitulé « Keyword Magic Tool ». On tape « référencement » (le thème de notre article), puis on clique sur le bouton « Recherche ».

On parcourt les requêtes, qui sont automatiquement classées par volume de recherche décroissant.

Liste des requêtes pour le thème référencement © SEMrush

🔎 La requête « référencement » est une requête générique à fort volume (6 600 recherches mensuelles) avec une saisonnalité stable (dans la troisième colonne Trends, on voit le volume de recherches par mois et donc son évolution tout au long de l’année).

On peut ensuite taper la requête dans Google pour vérifier les résultats proposés pour cette requête et l’intention qui se cache derrière. Les résultats proposés ont pour angle « tuto, guide, formation » et s’adressent à une cible plutôt débutante, ce qui correspond à notre objectif.

1.2. Définir la faisabilité de la requête

Pour pouvoir positionner notre article en 1re page de Google, il faut que la requête soit atteignable, c’est-à-dire que les autres sites concurrents qui traitent également du sujet ne sont pas trop « forts » par rapport à notre site.

→ On va donc essayer de déterminer le niveau de concurrence sur cette requête afin de voir s’il est réaliste de la travailler. Pour cela, nous allons étudier les sites qui se positionnent en 1re page.

⚙️ Pour l’étude de la faisabilité, on utilise cette fois SEObserver. On clique sur le bouton « Keyword Competition Checker » et on renseigne notre site (/) pour comparer la puissance du site appvizer par rapport aux autres sites.

Puissance du site appvizer par rapport aux autres sites © SEObserver

1️⃣ On regarde la puissance des sites en eux-mêmes (colonne du milieu, Root Domain).

Le TF (Trust Flow) est une métrique de l’outil SEO Majestic qui donne une note d’autorité sur 100 et le RD (domaines référents) correspond au nombre de sites externes faisant un backlink vers le site positionné.

🔎 Il y a 4 très gros sites par rapport aux autres (les sites 2, 3, 7 et 8) qu’on ne pourra pas concurrencer.

2️⃣ On observe ensuite la manière dont ces sites « rankent », c’est-à-dire se positionnent sur Google (colonne de droite, SEMrush Domain).

KWs indiquent le nombre de requêtes sur lesquelles ces sites se positionnent, Traff indique le nombre de visites mensuelles estimées grâce au référencement naturel.

🔎 Les sites 1 et 6 sont des sites plutôt efficaces en SEO, il sera également difficile pour appvizer de les concurrencer.

3️⃣ On regarde à présent les pages qui se positionnent. Les URL indiquent qu’il s’agit d’une page profonde (ce n’est pas la home du site, mais une page dédiée à cette requête) et la colonne de gauche (URL) nous donne la « puissance » de ces pages.

🔎 On note qu’elles ont toutes des backlinks et que le site 4 va être également difficile à concurrencer au vu du nombre de backlinks vers sa page profonde.

4️⃣ Enfin, on examine le Topical Trust Flow : il s’agit de la thématique des backlinks, que l’on peut découvrir en survolant chaque case colorée.

Par exemple, si le contenu d’une page est d’ordre technique et si ses backlinks émanent de sites de voyage, cela jette un doute sur la qualité des backlinks du site.

🔎 En survolant le TF pour notre exemple, on observe qu’il ne semble pas cohérent pour le site 4.

➡️ Conclusion : cette requête ne semble pas impossible pour appvizer, les sites 1, 4, 5, 9 et 10 peuvent a priori être détrônés.

Toutefois, des backlinks vers l’article seront sans doute nécessaires.

1.3. Vérifier si la SERP est stable

→ La SERP (ce sont les résultats de Google) peut connaître des mouvements (changement de position des sites) plus ou moins importants et fréquents selon la thématique.

⚙️ Toujours dans SEObserver, on clique sur « SERPmachine » afin d’observer la stabilité de la SERP sur les 30 derniers jours pour la requête « referencement google ».

Évolution de la SERP sur les 30 derniers jours pour notre requête

🔎 Les sites dans le top 10 sont globalement les mêmes sur les 30 derniers jours, la SERP semble relativement stable. Si notre article se positionne, il n’y aurait donc pas trop de turbulences à prévoir de la part de Google.

Étape no 2 : Écrire l’article

→ On va donc écrire un article sur la requête « referencement google ». Pour maximiser ses chances d’être référencé dans Google, on opte pour une double stratégie :

2.1. Identifier la longue traîne, les sujets connexes, et définir la sémantique

⚙️ En utilisant l’outil SEMrush, on clique sur l’onglet « Keyword Magic Tool », puis on tape de nouveau notre requête, avec pour but d’identifier des mots-clés alternatifs. On clique sur « Expression exacte » (Exact match) ou sur « Questions ».

Longue traîne et sujets connexes de « referencement google » © SEMrush

Les mots-clés apparaissent regroupés selon des thématiques proches de notre requête (comme « site », « comment » et « page », comme on le voit sur la gauche). La liste à droite correspond à l’ensemble des mots-clés sur ce thème.

Par exemple, en cliquant sur le thème comment, on constate que « comment référencer » ou « comment améliorer le référencement d’un site » peuvent être abordés dans l’article.

🔎 On obtient ainsi un aperçu du vocabulaire, ou champ sémantique, le plus couramment utilisé par les sites bien référencés dans Google sur le thème « référencement google ».

☝️ Les mots-clés les plus importants sont à la fois ceux qui reviennent le plus souvent et ceux présents dans les balises importantes comme Title, h1, etc. Utiliser ces mots-clés nous permet de rester dans le « cadre » sémantique attendu par Google, mais ne garantit pas pour autant de se positionner en 1re page.

En effet, l’objectif de Google est de proposer le contenu le plus pertinent aux internautes par rapport à leur demande pour rester un moteur de recherche incontournable. Si le contenu n’est qu’une reformulation de tout ce qui se trouve sur le web, il n’a pas de valeur ajoutée et Google n’a aucune raison d’aller proposer ce contenu aux internautes.

Pour se positionner, il faut donc apporter une réponse nouvelle, originale et unique.

2.2. Faire son plan et écrire

Lorsque l’on regarde les résultats de Google sur la requête « référencement google », on peut lire des contenus plutôt génériques sur ce qu’est le référencement naturel, comment ça fonctionne et des astuces et bonnes pratiques SEO, mais ça reste globalement théorique.

→ Afin de se démarquer, on va donc prendre le parti certes d’expliquer la théorie, mais également de réaliser un tutoriel très pratique pour montrer comment mettre en œuvre ces astuces SEO.

2.3. Définir la balise title

La title est un critère très important. En optimisant la title avec la requête (plutôt au début), les mots-clés de la longue traîne et connexes, on peut vraiment obtenir des résultats positifs en matière de positionnement.

La title doit également synthétiser l’article et donner envie de le lire.

Enfin, elle doit tenir en 70 caractères maximum.

→ Pour rappel, on a comme éléments : « référencement google », « site internet », « site web », « comment », « tuto », « guide », c’est pourquoi on va essayer :

Référencement Google : tutoriel pour positionner son site web

Il est important de donner sa chance au contenu et de lui laisser le temps de se positionner.
Toutefois, si l’article ne parvient pas à atteindre la 1re page, il faut lui apporter du « jus » au travers de backlinks.

Lorsqu’on a analysé la concurrence, on a vu qu’il serait certainement nécessaire d’avoir des backlinks pour pouvoir se positionner.

Pour cela, plusieurs stratégies possibles :

  • acheter des backlinks sur des plateformes spécialisées. Cette solution est peu pérenne dans le temps et de qualité relative ;
  • demander des backlinks, en démarchant les sites pertinents, avec un petit mail. C’est la méthode qu’on va privilégier ;
  • attendre des backlinks naturels et spontanés (c’est la méthode recommandée par Google).

3.1. Identifier les sites qui font déjà des backlinks aux articles des concurrents

→ Si des sites ont cité comme source le contenu des concurrents, il peut être pertinent pour eux de citer cet article également. On a donc besoin de les identifier pour pouvoir les contacter.

⚙️ Pour cela, on s’appuie de nouveau sur l’outil SEObserver. Une fois dans le « Competition Checker », on clique sur Options > Trouver les top backlinks > URL.

Liste des meilleurs backlinks des concurrents vers leur page profonde © SEObserver

On obtient ainsi la liste des meilleurs backlinks des concurrents vers leur page profonde. Il ne reste plus qu’à exporter la liste des sites (bouton « Exporter ») pour un suivi plus facile lors du démarchage.

3.2. Identifier d’autres sites pour citer l’article comme source

Il faut identifier des sites qui ne sont pas concurrents, mais complémentaires à ce sujet.

Ainsi, on pourrait démarcher des sites de consultant SEO/agence SEO souhaitant débattre de la méthode.

1️⃣ Pour cela, on va dans Labs > Extracteur de domaines > domaines qui se positionnent actuellement dans le TOP 100 > sur google.fr pour les mots-clés « consultant SEO » et « agence SEO ».

Il est également possible de rajouter des critères pour restreindre les résultats.

Extracteur de domaines pour identifier les consultants et agences SEO à contacter © SEObserver

Dans cet exemple, on va exiger un ratio TF (Trust Flow = Autorité)/CF (Citation Flow = Popularité) sain (> 70 %) et avoir des sites qui sont eux-mêmes recommandés par minimum 20 autres sites (Domaines référents).

2️⃣ On exporte la liste et on va contrôler rapidement la qualité des sites dans : Labs > Profiler de Domaines.

On copie la liste des URL (par 100) que l’on vient d’exporter. On sélectionne « catégorie = domaine » et « voir = detailed ».

On contrôle la qualité des sites grâce aux différentes metrics du Profiler de Domaines © SEObserver

L’objectif ici est de détecter s’il y a des incohérences dans le profil des sites.

3️⃣ Ainsi on va vérifier s’il y a présence d’un réseau de sites (PBN) détectable par Google et donc potentiellement pénalisable.

Pour cela on va regarder s’il y a un écart important entre « Referring Domains » (nombre de sites uniques effectuant un backlink) et « IP » (Nombre d’IP différentes [= propriétaire de sites] effectuant un backlink).

En effet si une même IP (personne) possède plusieurs sites qui font un backlink vers le même site, c’est certainement un réseau de sites.

4️⃣ On va également vérifier si le site possède beaucoup de backlinks type sidewide c’est-à-dire de liens qui se répètent sur toutes les pages d’un site (ex : dans le footer d’un site, dans la colonne de droite d’un blog rubrique « mes amis », etc.).

Ce type de lien a moins de valeur qu’un lien unique contextualisé dans un article unique. À consommer avec modération et uniquement sur des sites légitimes et dans la même thématique.

On regarde l’écart entre « Referring Domains » (nombre de sites uniques) et « Backlinks » (nombre de liens total). Plus l’écart est important, plus il y a de liens sitewide.

5️⃣ On vérifie ensuite si les mots-clés (colonne « Keywords ») sur lesquels le site se positionne sont cohérents avec son univers, si le profil des ancres (colonne « Anchors ») semble naturel (on attend des ancres type marque et URL et non des ancres optimisées pour se positionner sur une requête)

6️⃣ Enfin, on regarde si le « TopBacklinks » est de qualité. Parmi les meilleurs backlinks du site, on attend de vrais sites légitimes et sains plutôt que des sites dédiés au netlinking (PBN, annuaires…).

7️⃣ Une fois cette short list de sites en main, on peut encore affiner l’analyse en allant sur la home de SEObserver > Entrez un site internet.
On renseigne le site dont on veut affiner l’analyse.

Évolution du site dans le temps en termes de Topical Trust Flow et visites © SEObserver

On va vérifier si l’activité de netlinking est cohérente dans le temps en regardant l’évolution du Topical Trust Flow (couleur stable ou changeante) et l’évolution du nombre de RD (courbe noire).

Un TTF qui change de thématique régulièrement peut être synonyme de création de liens artificiels de qualité douteuse.

Une baisse régulière de la courbe de RD peut indiquer également un site en perte de vitesse puisqu’il perd des backlinks.

8️⃣ Enfin, on va contrôler l’évolution du trafic. Le TF (Trust Flow) et TTF (Topical Trust Flow) étant manipulables, l’indicateur du trafic est presque l’indicateur le plus important.
Un site qui ranke et qui a de plus en plus de visiteurs est a priori un site qui va bien.

Dans la chasse aux backlinks, le TF et TTF sont les metrics qui vont vous envoyer du jus pour booster votre site. Mais sans trafic, ce jus ne sera peut-être pas pérenne, car artificiel.

Dans l’exemple ci-dessus, bien que le TTF soit stable et que le site ait de bonnes metrics (ratio TF/CF, profil des ancres, etc.), le site n’a pratiquement plus de visites depuis deux ans. Du coup, on ne retiendra pas ce site.

L’analyse est terminée, il ne reste plus qu’à contacter les sites qui ont été retenus pour leur demander un lien retour, le fameux backlink tant attendu.

Étape no 4 : Suivre les performances de l’article

L’article est écrit et publié, il faut à présent suivre l’évolution de son positionnement sur Google afin :

4.1. Renseigner les mots-clés à surveiller

→ On va suivre l’évolution du positionnement de l’article sur sa requête principale, mais également sur les requêtes connexes et longue traîne.

⚙️ Pour cela, on utilise SEMrush : on crée un projet pour notre domaine, Appvizer FR, puis on va dans « Position Tracking ».

L’outil de suivi de positionnement © SEMrush

On renseigne ensuite la liste des mots-clés dont on veut suivre le positionnement (pour notre exemple : « tuto referencement google », « referencement google », etc.).

On peut créer une campagne « référencement google » pour suivre l’évolution globale. On ajoute appvizer.fr pour suivre l’évolution de l’intégralité du domaine par rapport à cette campagne et aux requêtes.

4.2. Suivre l’évolution du positionnement du site et des concurrents

La carte de la concurrence © SEMrush

Plusieurs critères sont affichés, comme la position moyenne, la visibilité, l’estimation de trafic, etc. 
L’onglet de date à droite permet de déterminer la période à suivre pour voir l’évolution des positions de notre site web sur les périodes temporelles au choix (hier, 7 jours, 30 jours, etc.), mais aussi l’évolution globale de la serp.

L’onglet « Gagnants et perdants » permet de détecter les gains (ou perte) de ranking de nos concurrents.

Évolution du ranking de nos concurrents © SEMrush

4.3. Suivre l’évolution des backlinks

Si on a une petite idée des backlinks qui sont créés par les sites que l’on démarche, on ne maîtrise pas les backlinks naturels et spontanés préconisés par Google.

⚙️ Afin d’avoir une vision précise de la situation, nous allons reprendre l’outil SEObserver et le paramétrer pour qu’il détecte les nouveaux backlinks reçus par appvizer.

Liste des derniers backlinks créés pour appvizer © SEObserver

On peut ainsi contrôler les derniers liens créés, le site et ses metrics de la page qui fait le lien, l’ancre et la présence/absence de dofollow (pour qu’un backlink envoie du jus, il faut qu’il soit en dofollow).

Dans « Backlinks » > Timeline de backlinks, on va également pouvoir contrôler tous les nouveaux backlinks créés pour la requête « référencement google » vers les concurrents.

Liste des derniers backlinks créés pour les concurrents © SEObserver

Les outils SEO pour améliorer son référencement

Comme expliqué au début du tutoriel, ce guide a été réalisé avec les logiciels SEMrush et SEObserver, car ils sont complémentaires et permettent de réaliser toutes les étapes d’un référencement.

Si toutefois vous n’aviez pas la possibilité d’utiliser ces outils, voici quelques alternatives gratuites (généralement limitées) et payantes. 

  • Les outils de recherche et générateurs de mots-clés :
    • les gratuits pour avoir des idées (mais pas le volume de recherche) : Google Keyword Planner, Keywordshitter, Answer the public ;

    • les payants : Insight Yooda (pour le marché francophone), Ahrefs et Moz (pour l’international), Ranxplorer (pour analyser les mots-clés des concurrents).

  • Les outils d’analyse sémantique :
    • les gratuits : Alyze.info ;

    • les payants : 1.fr, Yourtextguru, Seoquantum.

  • Les outils de suivi des backlinks :
    • les gratuits (pour votre site uniquement) : Google Search Console ;

    • les payants : Majestic, Ahrefs.

  • Les outils d’estimation de trafic :
    • les gratuits : Similarweb ;

    • les payants : Ranxplorer, Insight Yooda (pour le marché francophone), Ahrefs et Moz (pour l’international).

  • Les outils de suivi de positionnement :
    • les gratuits : Serplab ;

    • les payants : Advanced Web Ranking, Monitorank.

  • Les outils d’analyse de la serp et de la concurrence :
    • les gratuits : Serposcope ;

    • les payants : SERP Checker de Ahref.

Et pour finir...

Cet article vous est utile ? Recommandez-le par un backlink. ;)

N’hésitez pas également à proposer d’autres méthodes pour se référencer sur Google.

Charlotte Goyard

Charlotte Goyard, VP Operations & Marketing

Charlotte Goyard est diplômée en Informatique et Physique Fondamentale et titulaire d'un Master en Marketing Digital. En 2016, Charlotte a rejoint l'équipe d'Appvizer avec pour mission de faire croître la plateforme, d'abord en France, puis à l'international. Avec plus de 15 ans d'expérience dans le e-commerce et le webmarketing, elle coordonne désormais les opérations entre les différents départements, toujours avec une vision d'amélioration continue des performances.

Elle a également partagé son expertise lors de divers événements professionnels, comme lors de l'Automation Day, où elle a animé un webinar "Les 5 secrets d'un média online pour dépasser les 30% de taux d'ouverture".